Samedi 21/07/18 – Dimanche 29/07/18
Comment décrire une semaine au pays des rêves ? C’est à la fois une semaine de détente et un séjour intensif et fatigant, où l’on y perd la notion du temps et où la vie qui se créer, éphémère, nous fait oublier l’espace d’un instant la société à laquelle nous sommes habitués.

Pour commencer, nous arrivons pas sans mal à nous installer dans l’espace qui constituera notre campement (la partie où nous avons cherché le spot a été plutôt éprouvante ..), mais nous en sommes finalement bien content. On apprendra à remettre notre van droit (car l’espace étant en pente) en faisant des trous et en montant les roues sur des pierres. Par contre, on apprend aussi vite que nous ne pourrons pas faire tant d’allers-retours camp-festival que ça, le camp étant placé à environ un (bon) km du festival, et avec beaucoup de dénivelé .. Ce sera l’occasion de faire un peu d’exercice !
Pour ce qui est du festival, il s’étale le long des berges d’un immense lac sur plus de 3 km, au bord duquel le sol est sec avec des petits bosquets d’arbres du style oliviers. Tous les 10 mètres, on peut y trouver un endroit toujours plus original et beau pour s’y poser, pour être impressionner, apprendre, participer avec des inconnus ou écouter la musique des 4 scènes imposantes du festival.
La plus grande scène se prénomme la « Danse Temple », et il y passe principalement de la « Psytrance » et tous ses sous-genres. On retiendra la performance de Eat Static passé un soir à 22h qui nous aura bien fait danser !

La scène dédiée aux musiques électroniques alternatives, c’est « l’Alchemy Circle ». On y écoutait souvent un style en trance et techno, et on y a passé presque toute une nuit du festival sous les rythmes endiablés de Amulador.

Les concerts se déroulaient sur la « Sacred Fire », et on a pu y écouter des troupes d’orchestre aux musiques orientales, grecques, balkaniques ou encore des sortes de bandas comme on en trouve dans le Sud Ouest en France. En exemple un qui nous aura marqué : les Meridian Brothers.

Enfin, pour se reposer ou danser sur un rythme plus lent, la « Chill Out » se distingue avec ses tapis au sol, et c’est l’artiste Sorian qui nous aura époustouflé sur ses rythmes orientaux.

Ainsi avec Christophe, Don et Dorni nous déconnectons ensemble pour se fonder dans ce monde onirique où nul n’est montré du doigt, où les personnes de tout âge et de tout horizon échangent ensemble, et où l’art, la liberté et l’expression sont rois.
A la fin du festival, nous partons avec Christophe et Don en direction du nord et nous arrêtons non loin dans un parc naturel de nuit, des images et souvenirs plein la tête.
